Objectifs du Millénaire - Madagascar en bonne voie dans l’éducation primaire pour tous
Petite lueur d’espoir à l'horizon. Madagascar est en condition pour accomplir le second objectif du Millénaire pour le développement (OMD) qui consiste à garantir l’éducation primaire pour tous d’ici 2015. Ceci, en donnant à tous les enfants, garçons et surtout filles, les moyens d’achever un cycle complet d’études primaires de qualité.
C’est ce qu’ annonce Noro Rakoto Joseph, administrateur du programme Education de l’Unicef, au cours d’un débat sur “L’éducation pour tous : les enjeux pour atteindre les objectifs du Millénaire”, organisé vendredi.
Pour preuve, elle avance que "le taux net de scolarisation dans le pays est passé de 75 % à la fin des années 90 à 77,8 % entre 2001-2002 et de 93 % en 2004. Mieux, une approche pour donner les compétences de base aux élèves dans le primaire est aujourd'hui en phase de généralisation.
Perspectives.
Néanmoins, le taux de survie du primaire demeure assez faible à Madagascar. Il s’avère que sur 100 élèves qui entrent en classe de 11ème, seuls 38 atteignent la 7ème. Il est à remarquer que la performance des filles est supérieure à celle des garçons: pour ces derniers, le taux d’achèvement du primaire est de 37 % contre 39 % pour les filles.
Ainsi, ce second objectif ne sera pas atteint sans l’amélioration de la qualité de l’enseignement. D’ailleurs, Olivier Rakotonirina, expert en gouvernance du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) le confirme:
“Pour atteindre le second objectif, scolariser n'est pas suffisant. Achever le cycle complet d’études primaires au cours duquel les élèves reçoivent un enseignement de qualité en constitue un élément primordial”.
Par conséquent, d’autres actions doivent être menées par la Grande île avant d'aboutir à l’“éducation primaire pour tous en 2015”.
Parmi elles, inciter les parents à s’engager dans l’amélioration des conditions d’apprentissage et des résultats individuels de leurs enfants est la plus importante. Mais pour y arriver, il faut réduire ou supprimer certaines charges financières des parents, rapprocher l’école du village, améliorer le niveau de l’enseignement…
En outre, "la ténacité dans les options de discrimination positive en faveur des zones vulnérables, l’établissement de centres de référence pour atteindre l'excellence pédagogique, la production de textes scolaires modernes centrés sur la construction des compétences pertinentes, et le renforcement de la culture de remédiation" doivent être consolidés.
:Henintsoa Andriamiarisoa
Express de Madagascar
C’est ce qu’ annonce Noro Rakoto Joseph, administrateur du programme Education de l’Unicef, au cours d’un débat sur “L’éducation pour tous : les enjeux pour atteindre les objectifs du Millénaire”, organisé vendredi.
Pour preuve, elle avance que "le taux net de scolarisation dans le pays est passé de 75 % à la fin des années 90 à 77,8 % entre 2001-2002 et de 93 % en 2004. Mieux, une approche pour donner les compétences de base aux élèves dans le primaire est aujourd'hui en phase de généralisation.
Perspectives.
Néanmoins, le taux de survie du primaire demeure assez faible à Madagascar. Il s’avère que sur 100 élèves qui entrent en classe de 11ème, seuls 38 atteignent la 7ème. Il est à remarquer que la performance des filles est supérieure à celle des garçons: pour ces derniers, le taux d’achèvement du primaire est de 37 % contre 39 % pour les filles.
Ainsi, ce second objectif ne sera pas atteint sans l’amélioration de la qualité de l’enseignement. D’ailleurs, Olivier Rakotonirina, expert en gouvernance du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) le confirme:
“Pour atteindre le second objectif, scolariser n'est pas suffisant. Achever le cycle complet d’études primaires au cours duquel les élèves reçoivent un enseignement de qualité en constitue un élément primordial”.
Par conséquent, d’autres actions doivent être menées par la Grande île avant d'aboutir à l’“éducation primaire pour tous en 2015”.
Parmi elles, inciter les parents à s’engager dans l’amélioration des conditions d’apprentissage et des résultats individuels de leurs enfants est la plus importante. Mais pour y arriver, il faut réduire ou supprimer certaines charges financières des parents, rapprocher l’école du village, améliorer le niveau de l’enseignement…
En outre, "la ténacité dans les options de discrimination positive en faveur des zones vulnérables, l’établissement de centres de référence pour atteindre l'excellence pédagogique, la production de textes scolaires modernes centrés sur la construction des compétences pertinentes, et le renforcement de la culture de remédiation" doivent être consolidés.
:Henintsoa Andriamiarisoa
Express de Madagascar
0 Comments:
Post a Comment
<< Home