SADC, 25th Year
La SADC fête son jubilé d’argent, les chefs d’Etat s’en émeuvent
L’heure est au bilan. 1980-2005, les chefs d’Etat africains se souviennent du début de la SADC (Communauté pour le développement de l’Afrique australe) et s’en émeuvent. Créée en 1980 afin de lutter contre l’Apartheid, elle s’est tracée une autre voie en 1992, en faisant de l’intégration économique, son nouveau leitmotiv. Madagascar, 14e membre de l’organisation, s’est invité au jubilé d’argent de la SADC (Communauté pour le développement de l’Afrique australe) à Gaborone. Il peut désormais s’enorgueillir de faire partie d’un grand marché de plus de 200 millions de consommateurs, avec un PIB (Produit intérieur brut) de plus de 185 milliards de dollars à son actif. Bilan d’une organisation en quête de synergie interne et de reconnaissance internationale.
Marc Ravalomanana, président de Madagascar
Madagascar est aujourd’hui un membre à part entière de la SADC. Nous sommes très fiers de cet honneur. Au nom du peuple malgache, je voudrais vous exprimer à tous ma profonde gratitude pour avoir soutenu cette décision, pour votre compréhension et pour la confiance que vous nous avez accordée.
La SADC a de grandes ambitions, et nous soutenons entièrement cette vision. De plus, nous sommes d’accord avec le contenu du Projet de plan stratégique indictaif de développement régional. Madagascar fera de son mieux pour améliorer le niveau de nos réalisations communes.
J’espère qu’ensemble, nous pourrons améliorer nos systèmes bancaires pour créer davantage de compétition entre les banques et pour avoir dans nos pays plus de banques prêtes à servir les fermiers et les PME (Petites et moyennes entreprises).
Je suis partisan de la création d’une équipe spéciale de la SADC qui présentera des propositions concrètes qui pourront être réalisées d’ici notre prochain sommet.
Robert Mugabe, président du Zimbabwe
Le jubilé d’argent de la SADC est un événement spécial pour nous, peuple du Zimbabwe, car il coïncide avec nos 25 années d’indépendance. Mon pays reste dévoué à la vision de SADC : assurer un avenir commun qui garantira la croissance économique, l’amélioration du niveau de vie et de la qualité de vie de ses populations dans un climat de liberté et de justice sociale.
L'engagement du Zimbabwe à la vision de la SADC, ayant trait à la liberté et à la justice sociale, a été amplement démontré par la régularité avec laquelle nous avons tenu nos élections tous les cinq ans et par la réforme du programme foncier.
À cet égard, le Zimbabwe reconnaît et apprécie la solidarité et le soutien dont la région nous a fait part, dans l'esprit de la SADC qui est ancré dans nos valeurs et nos principes communs, basés sur les affinités historiques et culturelles.
Le cas échéant, la SADC sollicite le soutien de ses partenaires, à l’intérieur ou au-delà du continent pour tendre vers sa vision et ses objectifs. Mais il est également important que la SADC veille à ce que son espace politique ne soit empiété ou compromis de quelque manière que ce soit.
King Mswati III, roi du Swaziland
En dépit de nos nombreuses réalisations communes, d’autres défis, et non des moindres, restent à relever. La pauvreté et le VIH/SIDA restent les plus grands obstacles à franchir. Ce n'est qu'en se joignant les mains comme une grande famille, unie dans le but et dans l'action, que nous pouvons surmonter ces problèmes qui sont en apparence insurmontables. Mettons le VIH/SIDA au centre de nos initiatives de développement, nos projets et nos émissions respectifs. Par des efforts de concertation, cette pandémie peut être éliminée.
Le problème d’insécurité alimentaire continue à hanter la région. Nos peuples ne peuvent pas dépendre indéfiniment d’allocations pour assurer leur survie. Nous devons nous donner la main et trouver une solution durable.
J'aimerais inviter notre secrétariat à profiter de l'exercice de restructuration pour améliorer la qualité des opérations et la direction des projets de développement régionaux. En faisant preuve d’efficacité et de rentabilité dans ses opérations, le secrétariat ne pourrait qu’encourager les Etats membres à y contribuer.
Pakalitha Mosisili, premier ministre de Lesotho
La libération politique du Zimbabwe, de la Namibie et de l’Afrique du sud du règne de la minorité blanche fut l’un des succès notables de la SADC. De plus, sur le plan économique, nous faisons partie d'un marché qui est passé de 60 millions de consommateurs à plus 200 millions de consommateurs de 1980 à nos jours.
Cela présente d'énormes opportunités dans le domaine du commerce intra-régional et international. Nous disposons également d’une grande représentation pour faire entendre nos voix lors des négociations commerciales avec les autres blocs régionaux. Notre mission immédiate est, donc, de faciliter la mise en œuvre du protocole de commerce et celui portant sur les finances et l’investissement.
Comme membre fondateur de la SADC, Lesotho reste dévoué à cette grande cause régionale au profit des générations actuelles et futures.
Thabo Mbeki, président de l’Afrique du Sud
Le gouvernement de l’Afrique du Sud croit avec conviction que l'avenir du pays est inextricablement relié à l'avenir du continent africain et à celui de nos voisins d’Afrique australe. Par conséquent, les visions nationales de construire une société unie, non raciale et prospère sont aussi valables pour la région et tout le continent.
Le RISDP (Plan stratégique indicatif de développement régional) et le SIPO (Plan stratégique indicatif de l'organe) sont capitaux dans la restructuration de la SADC afin de satisfaire les besoins de développement de la région. Le processus de restructuration ainsi parachevé avec le RISDP sur le plan socioéconomique et le SIPO sur le plan politique, il est désormais nécessaire d’en accélérer la mise en œuvre.
À cet égard, il est clair que le plus grand défi à relever est la mobilisation de tous les moyens politiques, humains, institutionnels et financiers afin d’accélérer cette mise en oeuvre.
Dr Navinchandra Ramgoolam, premier ministre de Maurice
Ces vingt-cinq années témoignent du renforcement de notre solidarité et de notre unité. Elles montrent que notre organisation peut conduire vers la réalisation de notre vision commune, décrite dans le document intitulé « Vers un avenir commun ». L’ultime but étant l'éradication de la pauvreté et la création d’une région en faveur de la paix et de la prospérité.
Le défi de raffermir notre intégration nous concerne tous. La participation active de toutes les forces vives, y compris la société civile, le secteur privé et nos partenaires de développement internationaux est fondamentale à notre succès.
Je suis confiant que le RISDP (Plan stratégique indicatif de développement régional) et le SIPO (Plan stratégique indicatif de l'organe), conçus sur la base de la vision de la SADC, traceront la feuille de route pour le développement de notre organisation pour les 15 années à venir. Mon souhait est que la mise en œuvre de ces plans stratégiques produise une plus grande synergie pour renforcer les capacités de notre communauté régionale.
Armando Emilio Guebuza, président du Mozambique
Nous sommes arrivés à nous imposer face à ceux qui ont rêvé de perpétuer l'Apartheid et les règles d’une minorité pour la sous-région.
Les meurtres démesurés d’innocents civils, la destruction des infrastructures, le chantage politique et le sabotage économique ne nous ont pas dissuadés d’aller de l’avant ni inébranlés.
Unis et déterminés, nous avons travaillé plus dur encore pour appliquer la déclaration de Lusaka « Afrique australe : vers la libération économique ». La construction d’infrastructures routières et de télécommunications, la facilitation de l’interconnexion, l’établissement de mécanismes de contrôle de maladies et de sécurité alimentaire, la ratification des protocoles visant à faire de la SADC une région forte et diversifiée sont, entre autres, les fruits de nos efforts.
C'est une heureuse coïncidence que Botswana, qui a accepté avec bienveillance d’être le siège de notre organisation régionale dès son avènement, a abrité le sommet à l’occasion de son jubilé d’argent.
Sources: Les Nouvelles
Page réalisée par Mamy Lalaina Razafindrakoto
L’heure est au bilan. 1980-2005, les chefs d’Etat africains se souviennent du début de la SADC (Communauté pour le développement de l’Afrique australe) et s’en émeuvent. Créée en 1980 afin de lutter contre l’Apartheid, elle s’est tracée une autre voie en 1992, en faisant de l’intégration économique, son nouveau leitmotiv. Madagascar, 14e membre de l’organisation, s’est invité au jubilé d’argent de la SADC (Communauté pour le développement de l’Afrique australe) à Gaborone. Il peut désormais s’enorgueillir de faire partie d’un grand marché de plus de 200 millions de consommateurs, avec un PIB (Produit intérieur brut) de plus de 185 milliards de dollars à son actif. Bilan d’une organisation en quête de synergie interne et de reconnaissance internationale.
Marc Ravalomanana, président de Madagascar
Madagascar est aujourd’hui un membre à part entière de la SADC. Nous sommes très fiers de cet honneur. Au nom du peuple malgache, je voudrais vous exprimer à tous ma profonde gratitude pour avoir soutenu cette décision, pour votre compréhension et pour la confiance que vous nous avez accordée.
La SADC a de grandes ambitions, et nous soutenons entièrement cette vision. De plus, nous sommes d’accord avec le contenu du Projet de plan stratégique indictaif de développement régional. Madagascar fera de son mieux pour améliorer le niveau de nos réalisations communes.
J’espère qu’ensemble, nous pourrons améliorer nos systèmes bancaires pour créer davantage de compétition entre les banques et pour avoir dans nos pays plus de banques prêtes à servir les fermiers et les PME (Petites et moyennes entreprises).
Je suis partisan de la création d’une équipe spéciale de la SADC qui présentera des propositions concrètes qui pourront être réalisées d’ici notre prochain sommet.
Robert Mugabe, président du Zimbabwe
Le jubilé d’argent de la SADC est un événement spécial pour nous, peuple du Zimbabwe, car il coïncide avec nos 25 années d’indépendance. Mon pays reste dévoué à la vision de SADC : assurer un avenir commun qui garantira la croissance économique, l’amélioration du niveau de vie et de la qualité de vie de ses populations dans un climat de liberté et de justice sociale.
L'engagement du Zimbabwe à la vision de la SADC, ayant trait à la liberté et à la justice sociale, a été amplement démontré par la régularité avec laquelle nous avons tenu nos élections tous les cinq ans et par la réforme du programme foncier.
À cet égard, le Zimbabwe reconnaît et apprécie la solidarité et le soutien dont la région nous a fait part, dans l'esprit de la SADC qui est ancré dans nos valeurs et nos principes communs, basés sur les affinités historiques et culturelles.
Le cas échéant, la SADC sollicite le soutien de ses partenaires, à l’intérieur ou au-delà du continent pour tendre vers sa vision et ses objectifs. Mais il est également important que la SADC veille à ce que son espace politique ne soit empiété ou compromis de quelque manière que ce soit.
King Mswati III, roi du Swaziland
En dépit de nos nombreuses réalisations communes, d’autres défis, et non des moindres, restent à relever. La pauvreté et le VIH/SIDA restent les plus grands obstacles à franchir. Ce n'est qu'en se joignant les mains comme une grande famille, unie dans le but et dans l'action, que nous pouvons surmonter ces problèmes qui sont en apparence insurmontables. Mettons le VIH/SIDA au centre de nos initiatives de développement, nos projets et nos émissions respectifs. Par des efforts de concertation, cette pandémie peut être éliminée.
Le problème d’insécurité alimentaire continue à hanter la région. Nos peuples ne peuvent pas dépendre indéfiniment d’allocations pour assurer leur survie. Nous devons nous donner la main et trouver une solution durable.
J'aimerais inviter notre secrétariat à profiter de l'exercice de restructuration pour améliorer la qualité des opérations et la direction des projets de développement régionaux. En faisant preuve d’efficacité et de rentabilité dans ses opérations, le secrétariat ne pourrait qu’encourager les Etats membres à y contribuer.
Pakalitha Mosisili, premier ministre de Lesotho
La libération politique du Zimbabwe, de la Namibie et de l’Afrique du sud du règne de la minorité blanche fut l’un des succès notables de la SADC. De plus, sur le plan économique, nous faisons partie d'un marché qui est passé de 60 millions de consommateurs à plus 200 millions de consommateurs de 1980 à nos jours.
Cela présente d'énormes opportunités dans le domaine du commerce intra-régional et international. Nous disposons également d’une grande représentation pour faire entendre nos voix lors des négociations commerciales avec les autres blocs régionaux. Notre mission immédiate est, donc, de faciliter la mise en œuvre du protocole de commerce et celui portant sur les finances et l’investissement.
Comme membre fondateur de la SADC, Lesotho reste dévoué à cette grande cause régionale au profit des générations actuelles et futures.
Thabo Mbeki, président de l’Afrique du Sud
Le gouvernement de l’Afrique du Sud croit avec conviction que l'avenir du pays est inextricablement relié à l'avenir du continent africain et à celui de nos voisins d’Afrique australe. Par conséquent, les visions nationales de construire une société unie, non raciale et prospère sont aussi valables pour la région et tout le continent.
Le RISDP (Plan stratégique indicatif de développement régional) et le SIPO (Plan stratégique indicatif de l'organe) sont capitaux dans la restructuration de la SADC afin de satisfaire les besoins de développement de la région. Le processus de restructuration ainsi parachevé avec le RISDP sur le plan socioéconomique et le SIPO sur le plan politique, il est désormais nécessaire d’en accélérer la mise en œuvre.
À cet égard, il est clair que le plus grand défi à relever est la mobilisation de tous les moyens politiques, humains, institutionnels et financiers afin d’accélérer cette mise en oeuvre.
Dr Navinchandra Ramgoolam, premier ministre de Maurice
Ces vingt-cinq années témoignent du renforcement de notre solidarité et de notre unité. Elles montrent que notre organisation peut conduire vers la réalisation de notre vision commune, décrite dans le document intitulé « Vers un avenir commun ». L’ultime but étant l'éradication de la pauvreté et la création d’une région en faveur de la paix et de la prospérité.
Le défi de raffermir notre intégration nous concerne tous. La participation active de toutes les forces vives, y compris la société civile, le secteur privé et nos partenaires de développement internationaux est fondamentale à notre succès.
Je suis confiant que le RISDP (Plan stratégique indicatif de développement régional) et le SIPO (Plan stratégique indicatif de l'organe), conçus sur la base de la vision de la SADC, traceront la feuille de route pour le développement de notre organisation pour les 15 années à venir. Mon souhait est que la mise en œuvre de ces plans stratégiques produise une plus grande synergie pour renforcer les capacités de notre communauté régionale.
Armando Emilio Guebuza, président du Mozambique
Nous sommes arrivés à nous imposer face à ceux qui ont rêvé de perpétuer l'Apartheid et les règles d’une minorité pour la sous-région.
Les meurtres démesurés d’innocents civils, la destruction des infrastructures, le chantage politique et le sabotage économique ne nous ont pas dissuadés d’aller de l’avant ni inébranlés.
Unis et déterminés, nous avons travaillé plus dur encore pour appliquer la déclaration de Lusaka « Afrique australe : vers la libération économique ». La construction d’infrastructures routières et de télécommunications, la facilitation de l’interconnexion, l’établissement de mécanismes de contrôle de maladies et de sécurité alimentaire, la ratification des protocoles visant à faire de la SADC une région forte et diversifiée sont, entre autres, les fruits de nos efforts.
C'est une heureuse coïncidence que Botswana, qui a accepté avec bienveillance d’être le siège de notre organisation régionale dès son avènement, a abrité le sommet à l’occasion de son jubilé d’argent.
Sources: Les Nouvelles
Page réalisée par Mamy Lalaina Razafindrakoto
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