Développement - Moxe Ramandimbilahatra explique la vision économique du gouvernement
Le gouvernement passe à l'offensive. Moxe Ramandimbimbilahatra, conseiller spécial auprès de la présidence de la République, monte au créneau pour expliquer la vision économique du gouvernement. Face à la presse, le projet Pôle intégré de croissance lui a, pour l'occasion, servi de cheval de bataille.
Madagascar vient de recevoir un financement de la Banque mondiale pour sa mise en œuvre. Estimé à plus de 300 millions de dollars, le projet Pôle intégré de croissance est considéré comme l'une des plus ambitieuses entreprises de ce régime.
Les enjeux sont d'ailleurs de taille, car c'est le développement du pays qui est en jeu. Tous les secteurs porteurs de l'économie sont concernés. “Le tourisme, la pêche, l'industrie et les mines seront les principaux secteurs à dynamiser”, a expliqué le conseiller du président de la République.
“Les trois pôles choisis serviront de plateforme de lancement”, poursuit-il.
La réussite de ce projet entraînera une amélioration considérable de la qualité de vie des riverains en premier lieux, mais également de tous les Malgaches à long terme. “Nous nous attendons à un réel épanouissement social avec le projet Pic”, soutient Moxe Ramandimbilahatra. Il a aussi montré d'autres aspects possibles des pôles. “L'installation de ports francs, de banques offshore et autres centres offshore sont à étudier dans l'avenir”, prévoit-il. “Ces structures ont déjà fait leurs preuves dans les pays voisins”.
Appel aux investisseurs.
Le but final du projet Pic est d'attirer des investisseurs. « Il s'agit en fait de mettre en place tout un ensemble d'infrastructures qui accueillera les investissements », fait-il ressortir. Ce qui nécessite un certain nombre de mesures, dont la plus importante est la viabilisation des sites.
“L'arrivée des investisseurs repose en partie sur la capacité des autorités malgaches à assurer leur sécurité”. “Une législation fiscale claire et incitative, une sécurisation foncière efficace, une main d'œuvre disponible et qualifiée ainsi qu'une énergie abordable sont autant de critères requis par les investisseurs”, souligne Moxe Ramandimbi-lahatra. Il a aussi précisé que la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et l'Etat de droit doivent être effectifs.
Le projet Pic est financé en grande partie par la Banque mondiale. “129,8 millions de dollars ont été alloués pour subventionner le projet”, a précisé Freddie Mahazoasy, coordinateur national du projet Pic, à la signature de la convention d'octroi de financement.
Le gouvernement malgache va également apporter une enveloppe de 46 millions de dollars. La société financière internationale met à la disposition du projet 16 millions de dollars. Le secteur privé, quant à lui, compte contribuer à hauteur de 68 millions de dollars. D'autres bailleurs ont déjà promis d'allouer environ 32 millions de dollars.
Doda Andrianantenaina
Midi-Madagasikara
Madagascar vient de recevoir un financement de la Banque mondiale pour sa mise en œuvre. Estimé à plus de 300 millions de dollars, le projet Pôle intégré de croissance est considéré comme l'une des plus ambitieuses entreprises de ce régime.
Les enjeux sont d'ailleurs de taille, car c'est le développement du pays qui est en jeu. Tous les secteurs porteurs de l'économie sont concernés. “Le tourisme, la pêche, l'industrie et les mines seront les principaux secteurs à dynamiser”, a expliqué le conseiller du président de la République.
“Les trois pôles choisis serviront de plateforme de lancement”, poursuit-il.
La réussite de ce projet entraînera une amélioration considérable de la qualité de vie des riverains en premier lieux, mais également de tous les Malgaches à long terme. “Nous nous attendons à un réel épanouissement social avec le projet Pic”, soutient Moxe Ramandimbilahatra. Il a aussi montré d'autres aspects possibles des pôles. “L'installation de ports francs, de banques offshore et autres centres offshore sont à étudier dans l'avenir”, prévoit-il. “Ces structures ont déjà fait leurs preuves dans les pays voisins”.
Appel aux investisseurs.
Le but final du projet Pic est d'attirer des investisseurs. « Il s'agit en fait de mettre en place tout un ensemble d'infrastructures qui accueillera les investissements », fait-il ressortir. Ce qui nécessite un certain nombre de mesures, dont la plus importante est la viabilisation des sites.
“L'arrivée des investisseurs repose en partie sur la capacité des autorités malgaches à assurer leur sécurité”. “Une législation fiscale claire et incitative, une sécurisation foncière efficace, une main d'œuvre disponible et qualifiée ainsi qu'une énergie abordable sont autant de critères requis par les investisseurs”, souligne Moxe Ramandimbi-lahatra. Il a aussi précisé que la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et l'Etat de droit doivent être effectifs.
Le projet Pic est financé en grande partie par la Banque mondiale. “129,8 millions de dollars ont été alloués pour subventionner le projet”, a précisé Freddie Mahazoasy, coordinateur national du projet Pic, à la signature de la convention d'octroi de financement.
Le gouvernement malgache va également apporter une enveloppe de 46 millions de dollars. La société financière internationale met à la disposition du projet 16 millions de dollars. Le secteur privé, quant à lui, compte contribuer à hauteur de 68 millions de dollars. D'autres bailleurs ont déjà promis d'allouer environ 32 millions de dollars.
Doda Andrianantenaina
Midi-Madagasikara
posted by Teboka at
11:21 PM
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