Medicinal
VIH/SIDA. Quelque 6000 tradipraticiens sont actuellement recensés à travers le pays. Certains d’entre eux ont mené des recherches sur cette maladie.
5 séropositifs traités avec des plantes médicinales malgaches !
La médecine traditionnelle tient une place prépondérante dans la société malgache. Plus de 80% de la population y ont recours et se fient totalement aux tradipraticiens ou « mpitsabo nentim-paharazana », pour résoudre tous les problèmes liés à la santé (accouchement, circoncision, maladies diverses…).
Un tradipraticien est une personne dont les compétences dans l’administration des soins de santé à base de produits d’origine végétale, animale ou minérale sont reconnues au sein de sa communauté. Ce rôle potentiel de la médecine traditionnelle dans les systèmes et services de santé (promotion, diagnostic, traitement et prévention des maladies) est d’ailleurs confirmé par l’autorité sanitaire internationale qu’est l’OMS. Cette confiance de la population en la médecine traditionnelle est à l’origine de la décision de cette organisation mondiale et des pays africains, dont Madagascar, d’associer les tradipraticiens à la lutte contre la pandémie du VIH/ SIDA.
Miraculeuses
Apparemment, les tradipraticiens malgaches sont déjà à pied d’œuvre pour apporter sa contribution dans la lutte contre cette maladie. «Cinq séropositifs sont actuellement traités avec des plantes médicinales malgaches. Nous sommes seulement en phase d’expérimentation. Toutefois, les recherches avancent et les résultats semblent satisfaisants puisque, visiblement, l’état de santé de ces personnes s’améliore», a révélé Maurice Cécile Ramamonjisoa, membre du comité de suivi de la médecine traditionnelle, au sein de l’association FIMPIRAMAFA (Fikambanan’ny Mpitsabo Raokandro Malasagy Famonjena). Ce tradipraticien s’en est tenu là. Il n’en a pas dit plus concernant les noms des plantes miraculeuses et la façon dont sont menés les travaux de recherches et de traitement.
Rain-jaza et renin-jaza
Le thème de la troisième journée africaine de la médecine traditionnelle : «Médecine traditionnelle africaine : contribution à la prévention des infections par le VIH», était justement choisi dans cette orientation. Cet événement a été marqué hier à la Tranompokonolona d’Analakely. «En attendant la mise en place du code de santé, une convention avec les tradipraticiens est établie pour réglementer les services dispensés par ces guérisseurs», a annoncé Jean Louis Robinson, ministre de la Santé et du Planning familial devant la demande de reconnaissance du président des associations des tradipraticiens. Cette convention visera surtout à renforcer les séances de formation déjà entreprises à l’endroit, notamment des renin-jaza (accoucheuses traditionnelles) et des rain-jaza. Il s’agit en fait, d’une mesure de garantie et de sécurisation de la qualité, et de l’efficacité des services et des soins qu’ils effectuent, devant la pandémie du VIH. On doit reconnaître que les questions d’hygiène ne sont vraiment pas prises en considération par la majorité de ces tradipraticiens, comme l’avoue Lucie Razafindrazafy, une accoucheuse traditionnelle : «En 25 ans de métier, j’ai toujours travaillé à mains nues, sans aseptisant même pour les opérations de curetage. Je fais quand même prendre des tambavy (infusions à base de plantes) aux parturientes». C’est dire que le risque n’est pas minime pour ses patientes. Actuellement, 6000 tradipraticiens sont recensés auprès des différentes associations à travers le pays. Le plus dur pour les usagers, c’est de trier les vrais tradipraticiens des charlatans qui courent les rues.
Sources: Les Nouvelles
Vola A.
5 séropositifs traités avec des plantes médicinales malgaches !
La médecine traditionnelle tient une place prépondérante dans la société malgache. Plus de 80% de la population y ont recours et se fient totalement aux tradipraticiens ou « mpitsabo nentim-paharazana », pour résoudre tous les problèmes liés à la santé (accouchement, circoncision, maladies diverses…).
Un tradipraticien est une personne dont les compétences dans l’administration des soins de santé à base de produits d’origine végétale, animale ou minérale sont reconnues au sein de sa communauté. Ce rôle potentiel de la médecine traditionnelle dans les systèmes et services de santé (promotion, diagnostic, traitement et prévention des maladies) est d’ailleurs confirmé par l’autorité sanitaire internationale qu’est l’OMS. Cette confiance de la population en la médecine traditionnelle est à l’origine de la décision de cette organisation mondiale et des pays africains, dont Madagascar, d’associer les tradipraticiens à la lutte contre la pandémie du VIH/ SIDA.
Miraculeuses
Apparemment, les tradipraticiens malgaches sont déjà à pied d’œuvre pour apporter sa contribution dans la lutte contre cette maladie. «Cinq séropositifs sont actuellement traités avec des plantes médicinales malgaches. Nous sommes seulement en phase d’expérimentation. Toutefois, les recherches avancent et les résultats semblent satisfaisants puisque, visiblement, l’état de santé de ces personnes s’améliore», a révélé Maurice Cécile Ramamonjisoa, membre du comité de suivi de la médecine traditionnelle, au sein de l’association FIMPIRAMAFA (Fikambanan’ny Mpitsabo Raokandro Malasagy Famonjena). Ce tradipraticien s’en est tenu là. Il n’en a pas dit plus concernant les noms des plantes miraculeuses et la façon dont sont menés les travaux de recherches et de traitement.
Rain-jaza et renin-jaza
Le thème de la troisième journée africaine de la médecine traditionnelle : «Médecine traditionnelle africaine : contribution à la prévention des infections par le VIH», était justement choisi dans cette orientation. Cet événement a été marqué hier à la Tranompokonolona d’Analakely. «En attendant la mise en place du code de santé, une convention avec les tradipraticiens est établie pour réglementer les services dispensés par ces guérisseurs», a annoncé Jean Louis Robinson, ministre de la Santé et du Planning familial devant la demande de reconnaissance du président des associations des tradipraticiens. Cette convention visera surtout à renforcer les séances de formation déjà entreprises à l’endroit, notamment des renin-jaza (accoucheuses traditionnelles) et des rain-jaza. Il s’agit en fait, d’une mesure de garantie et de sécurisation de la qualité, et de l’efficacité des services et des soins qu’ils effectuent, devant la pandémie du VIH. On doit reconnaître que les questions d’hygiène ne sont vraiment pas prises en considération par la majorité de ces tradipraticiens, comme l’avoue Lucie Razafindrazafy, une accoucheuse traditionnelle : «En 25 ans de métier, j’ai toujours travaillé à mains nues, sans aseptisant même pour les opérations de curetage. Je fais quand même prendre des tambavy (infusions à base de plantes) aux parturientes». C’est dire que le risque n’est pas minime pour ses patientes. Actuellement, 6000 tradipraticiens sont recensés auprès des différentes associations à travers le pays. Le plus dur pour les usagers, c’est de trier les vrais tradipraticiens des charlatans qui courent les rues.
Sources: Les Nouvelles
Vola A.
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