tafa, sera sy dinika

Monday, January 16, 2006

Oil News: Exxon Mobil installs base in Tana, Madagascar

Compagnie pétrolière - Exxon Mobil s’installe à Antananarivo
Source: Express de Madagascar, 15 Janvier 2005

Le secteur pétrolier est en plein essor.

Le géant américain du pétrole, Exxon mobil, en prospection au large de Mahajanga, ouvrira bientôt son bureau à Antananarivo, plus précisément à partir du 27 janvier. Une cérémonie sera organisée à l'hôtel Colbert pour l'occasion. Outre l'aspect festif de l'événement, il revêt d'une importance particulière pour tout le secteur énergie. Selon ses prévisions, Exxon mobil entame au début de cette année le forage sur le site "offshore" au large de la capitale du Boina. Sa présence ne peut donc que traduire un engagement supplémentaire, synonyme d'optimisme, quant à l'existence du pétrole dans notre pays. 
"Nous sommes sûrs à 60% de l'existence du pétrole à Madagascar", a rassuré le directeur général d'Exxon mobil lors de son passage à Madagascar, il y a quelques mois.
L'arrivée des matériels lourds, nécessaires à l'opération de forage est déjà annoncée par le directeur général. C'est une sorte de bateau géant, équipé de tous les accessoires qui servent à creuser un puit de pétrole. "C'est une plate-forme flottante", explique les techniciens.
Le forage est la troisième étape d'une prospection pétrolière. En premier, il y a d'abord la reconnaissance aérienne et la prise des photos-satellite. Vient ensuite l'étude sismique à deux et trois dimensions et enfin le forage.
"Cette dernière étape coûte près de 40 millions de dollars. Si une compagnie décide de s'y lancer, c'est qu'elle a quasi-certitude de l'existence du pétrole ", affirme un haut responsable proche des compagnies pétrolières.
Pour le moment, on ne sait encore si le directeur général d'Exxon mobil sera de nouveau au pays pour assister à cet événement. En tout cas, d'ores et déjà, il sera le maître de la cérémonie. 



AP News: privatizing the protected area of Madagascar

En 2006, l’Angap confiera la gestion de son parc au privé
Sources: Les Nouvelles, Lundi 15 Janvier 2005


La concession des services commerciaux au privé, un grand défi à relever par l’Angap en 2006

La mise en œuvre de la politique de concession de l’Angap dans le secteur privé figure parmi les perspectives de l’association pour cette année. « Il s’agit d’un grand défi à relever », nous a dévoilé le directeur général, Guy Suzon Ramangason, interrogé sur les priorités de l’Angap dont la promotion de l’écotourisme dans les parcs nationaux de Madagascar.



L’affluence des touristes, nationaux et étrangers, durant les trois dernières années, a porté ses fruits dans la promotion de l’écotourisme à Madagascar. Mais le problème se pose souvent sur les infrastructures d’accueil qui semblent insuffisantes surtout durant la haute saison touristique. Soucieux de ce problème, le DG de l’Angap, Guy Suzon Ramangason a opté à partir de cette année pour la mise en œuvre de la politique de concession dans toutes les activités à caractère commercial du secteur privé. «Le plan a déjà été élaboré», a souligné ce premier responsable de l’Angap, et cette politique a pour objectif de «concéder au secteur privé tous les services commerciaux en vue d’améliorer les infrastructures de qualité nécessaires aux activités écotouristiques tout en donnant toujours de l’importance à la conservation de l’environnement», a-t-il rajouté. Mais tout cela nécessite avant tout un cadre légal avec la consultation des juristes et experts internationaux pour que tout soit légal et en règle, a bien précisé le DG de l’Angap.

Concrètement, il s’agit non seulement de la rénovation des infrastructures mais surtout d’augmenter les activités commerciales réalisant plus de rendement pour attirer les touristes dans les parcs nationaux. Par exemple, l’Angap possède un terrain dans une aire protégée quelconque et elle est prête à collaborer avec les opérateurs privés si ces derniers ont l’intention d’y construire des infrastructures hôtelières ou restaurants, ou encore d’exercer d’autres activités intéressant les touristes comme dans un complexe sportif, une buvette, un genre de kiosque pour vendre des gadgets et articles avec la marque déposée de l’Angap et autres. Pour le cas du parc national d’Ankarafantsika, le DG Guy Suzon Ramangason a fait part de la mise en place d’un hôtel-restaurant avec l’appui du gouvernement allemand.



4 parcs phares

4 sites ont été considérés comme «parcs phares» sur les 18 parcs nationaux existant à Madagascar. Il s’agit, entre autres, des parcs nationaux d’Isalo, Andasibe, Ranomafana et Bemaraha. Ils arrivent à accueillir de nombreux touristes durant toute l’année, selon les explications fournies par le chargé de l’Ecotourisme au sein de l’Angap, Tokiaritefy Rabeson. Et d’ajouter «qu’il n’existe plus de haute ou de basse saison touristique dans certains parcs nationaux car le taux de fréquence progresse de mois en mois au cours d’une année». Ce qui amène à dire par conséquent que les recettes par le biais des droits d’entrée ont tendance à augmenter à plus de 100% (Voir Tableau).

Pour le cas de ces quatre sites, le responsable de l’écotourisme a tenu à mentionner que les visiteurs résidents fréquentent de moins en moins le parc national d’Andasibe pendant le week-end par rapport aux autres trois parcs. C’est pourquoi la tendance a baissé avec une différence de moins de 43% pour les années 2004 et 2005 pour les nationaux et de 6% pour les étrangers. Quoi qu’il en soit, les recettes provisoires ont atteint le maximum avec un taux de 184% pour le parc Andasibe, soit d’un montant de 309.014.800 ariary pour l’année 2005 s’il était de 108.870.960 ariary en 2004. Pour celui d’Isalo, les recettes collectées ont été estimées à 506.284.600 ariary en 2005 si à 113.466.550 ariary en 2004, soit d’un taux de 346%.

Il est important de rappeler que 50% des recettes des droits d’entrée sont destinés à la réalisation des micro-projets pour le développement de la communauté environnante des parcs.



Noro Niaina
 

 
Recettes et fréquence des touristes dans les 3 parcs phares (Situation jusqu’en octobre 2005) 
 

 
Aires Protégées Nombre de visiteurs Recettes 
 

 
Isalo 24.944 506.284.600 Ar
 

 
Andasibe 14.604 309.014.800 Ar
 

 
Ranomafana 13.992 264.496.000 Ar
 

 
TOTAL 53.540 1.079.796.000 Ar

Saturday, January 14, 2006

Conservation: one million hectare more of protected area in Madagascar

Madagascar on track to triple its nature reserves.
By Tim Cocks
Mon Jan 9, 2006 1:28 PM GMT
Reuter

ANTANANARIVO (Reuters) - Madagascar has reached a milestone in its plan to triple its nature reserves by the end of 2008, protecting a million extra hectares since the plan was drafted, a top conservation group said on Monday.

President Marc Ravalomanana pledged to boost the huge Indian Ocean island's protected forests and wetlands to 6.0 million hectares from its then 1.7 million in September 2003 at a World Parks Congress in South Africa.

Herilala Randriamahazo, marine director for Madagascar at the New York-based Wildlife Conservation Society (WCS), said the government was on track to meet Ravalomanana's pledge after the plan was finalized last year.

"The plan was to make a million extra hectares last year, starting last year. This has been achieved," he told Reuters.

"With the new system, local communities are involved in making protected areas. This approach enables better enforcement by motivating them (to protect wildlife)."

Three quarters of Madagascar's tens of thousands of plant and animal species are found nowhere else, making it second only to Brazil for unique biodiversity.

But wildlife on the world's fourth largest island is under growing threat from poverty and population pressure.

Seventy-five percent of its 17 million people live on less than a dollar a day, most of them eking out a living as subsistence farmers, where competition for land is encroaching on the island's remaining forest.

"Madagascar has scored a significant victory for conservation by bringing one million hectares of ... landscapes and seascapes under protection to conserve the island nation's unique fauna and flora," WCS said in a statement.

"The newly established Makira Protected Area -- one of the country's five new protected areas -- now forms along with existing Masoala National Park the largest contiguous tract of rain forest under protection on the island," it added.

Madagascar is known to have at least 10,000 plant species, 316 reptiles and 109 bird species found nowhere else.

Its treasures include a colorful cast of chameleons and dozens of species of lemurs -- a cuddly primate unique to the island that also stars in the recent DreamWorks animation, "Madagascar."

But conservationists say traditional "slash-and-burn" agriculture, in which forests are cleared for planting subsistence crops, has decimated the island's rainforest cover, threatening many species with extinction.

Energy News: Donors approve $125m Madagascar energy rescue plan

By Tim Cocks
Fri Jan 13, 2006 1:50 PM GMT
Reuter


ANTANANARIVO (Reuters) - Donors have approved $125 million in aid to Madagascar to reform its ailing state energy company, burdened by rising fuel costs and huge debts, the government has said.

Donors met Madagascan officials in Paris this week to discuss a plan to reform Jirama, the wholly state-owned energy and water company which has several times been rescued from bankruptcy by the World Bank.

In a statement handed to local press late on Thursday, the government said donors had finally approved the plan.

"Our partners, taking account of the government's efforts, have affirmed the urgency of the plan to redress Jirama in the short term and are ready to contribute funds to putting it into action," said the statement.

Measures for solving Jirama's financial woes include in the short-term raising prices and catching electricity thieves, and in the long-term moving away from expensive, petrol-based generators.

Jirama says about 20 percent of its total electricity production is lost to fraud. Frequent blackouts have hampered business and caused rioting.

The government says power cuts, which have crippled the Indian Ocean island since June last year, took more than half a point off Madagascar's 2005 economic growth, estimated at 5 percent.

Last November, the World Bank warned it would not continue to subsidise Madagascar's arificially cheap electricity in the absence of serious reforms.

In a bid to end inefficiency, the government contracted Jirama's management to German infrastructure firm Lahmeyer International in March.

The company hiked tariffs by 30 percent in July and 35 percent again in November last year, but power cuts continued.

Analysts say a switch away from diesel generators to hydroelectric power is the only viable long term solution.

Jirama says there is potential to generate 7,000 megawatts of power from rivers, compared with 120 megawatts currently.

Rocketing fuel bills last year forced the company to cut its consumption of diesel, which now accounts for 35 percent of its elecricity, compared with 60 percent in early 2005.

The company was to be privatised under a World Bank initiative drafted in 1998 but late last year President Marc Ravalomanana ruled out selling Jirama.