My friend's Dad...
Fianarantsoa
L’ancien PDS : «Je ne suis pas allé à Andoharanofotsy»
( paru le 15/7/2005 )
L’ancien président de la délégation spéciale (PDS) de Fianarantsoa, le général de division Randrianarivo Ravelomanga, fait le point sur sa mission en tant que PDS et explique pourquoi il n’a pas assisté à la conférence nationale d’Andoharanofotsy.
« Il est vrai que j’ai dit que si dans un pays il n’existe pas d’opposition, il faut la créer : pas une opposition systématique comme l’on constate généralement mais systémique dans le cadre d’une démocratie participative. En clair, une opposition qui propose un projet de société qu’elle croit meilleur que celui des tenants du pouvoir et qu’elle doit défendre. Voilà ce que j’appelle une bonne opposition.
Secondo, ma mission au sein de la Délégation était claire : d’abord rétablir une situation extrêmement difficile après la crise de 2002 en héritant du domaine d’Andohanatady saccagé, et c’est un euphémisme. Ensuite participer à la politique générale de l’Etat qui est de réduire 50% de la pauvreté d’ici 10 ans. J’avais donc à gérer une mission et non une carrière.
Ainsi, j’ai dressé un plan de développement provincial (PDP) en attendant la mise en place des plans régionaux de développement (PRD) des cinq régions.
Avec les organismes de développement tels le PNUD, le PSDR et le gouvernement, j’ai mis en place un programme de lancement à grande échelle de la culture de la vanille. Nous avons commencé avec 100 ha et sommes actuellement à 1200 ha avec des résultats probants puisque le taux de vanilline est supérieur à la normale qui est de 1,8. Un expert est venu à Fianarantsoa pour présenter la filière. La surproduction n’est pas un facteur bloquant au niveau national, mais la vanille doit être de qualité : c’est pourquoi le milieu doit se professionnaliser. La vanille malgache reste de loin la meilleure et Fianarantsoa devrait avoir sa place sur le marché.
Pour le littoral, de Nosy Varika à Vangaindrano, le développement de la filière langouste a pris une dimension non négligeable. Le programme établi avec le PSDR était nécessaire. Une société dénommée Austral Fishing s’est même installée à Farafangana.
J’ai travaillé pour le développement du faritany. Comment voulez-vous que je bascule vers l’opposition ? Si tel avait été le cas, je l’aurais fait savoir. Mais une mission a son terme. J’ai terminé la mienne et le lieutenant-colonel Fidy Mpanjato Rakotonarivo a pris la relève avec toutes les garanties d’une réussite. Nous nous rencontrons souvent, il est très ouvert à mes conseils. De toute façon, j’ai la ferme conviction qu’il est capable d’assumer sa mission notamment avec des chefs de région à la hauteur de leur tâche dans le cadre de ce défi qu’est la réduction de la pauvreté d’ici 10 ans avec comme toile de fond cette vision de Madagascar naturellement ».
Source Express de Madagascar
L’ancien PDS : «Je ne suis pas allé à Andoharanofotsy»
( paru le 15/7/2005 )
L’ancien président de la délégation spéciale (PDS) de Fianarantsoa, le général de division Randrianarivo Ravelomanga, fait le point sur sa mission en tant que PDS et explique pourquoi il n’a pas assisté à la conférence nationale d’Andoharanofotsy.
« Il est vrai que j’ai dit que si dans un pays il n’existe pas d’opposition, il faut la créer : pas une opposition systématique comme l’on constate généralement mais systémique dans le cadre d’une démocratie participative. En clair, une opposition qui propose un projet de société qu’elle croit meilleur que celui des tenants du pouvoir et qu’elle doit défendre. Voilà ce que j’appelle une bonne opposition.
Secondo, ma mission au sein de la Délégation était claire : d’abord rétablir une situation extrêmement difficile après la crise de 2002 en héritant du domaine d’Andohanatady saccagé, et c’est un euphémisme. Ensuite participer à la politique générale de l’Etat qui est de réduire 50% de la pauvreté d’ici 10 ans. J’avais donc à gérer une mission et non une carrière.
Ainsi, j’ai dressé un plan de développement provincial (PDP) en attendant la mise en place des plans régionaux de développement (PRD) des cinq régions.
Avec les organismes de développement tels le PNUD, le PSDR et le gouvernement, j’ai mis en place un programme de lancement à grande échelle de la culture de la vanille. Nous avons commencé avec 100 ha et sommes actuellement à 1200 ha avec des résultats probants puisque le taux de vanilline est supérieur à la normale qui est de 1,8. Un expert est venu à Fianarantsoa pour présenter la filière. La surproduction n’est pas un facteur bloquant au niveau national, mais la vanille doit être de qualité : c’est pourquoi le milieu doit se professionnaliser. La vanille malgache reste de loin la meilleure et Fianarantsoa devrait avoir sa place sur le marché.
Pour le littoral, de Nosy Varika à Vangaindrano, le développement de la filière langouste a pris une dimension non négligeable. Le programme établi avec le PSDR était nécessaire. Une société dénommée Austral Fishing s’est même installée à Farafangana.
J’ai travaillé pour le développement du faritany. Comment voulez-vous que je bascule vers l’opposition ? Si tel avait été le cas, je l’aurais fait savoir. Mais une mission a son terme. J’ai terminé la mienne et le lieutenant-colonel Fidy Mpanjato Rakotonarivo a pris la relève avec toutes les garanties d’une réussite. Nous nous rencontrons souvent, il est très ouvert à mes conseils. De toute façon, j’ai la ferme conviction qu’il est capable d’assumer sa mission notamment avec des chefs de région à la hauteur de leur tâche dans le cadre de ce défi qu’est la réduction de la pauvreté d’ici 10 ans avec comme toile de fond cette vision de Madagascar naturellement ».
Source Express de Madagascar
posted by Teboka at
9:41 PM
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